1000kils…


Alors nous sommes à un moment clef : mes chères chaussures sont à 1000kils… 1000 précieux kilomètres fait pour certains avec bonheur et pour certains avec des larmes. 1000 kils faits depuis fin Mai 2011… y’a pas très longtemps… Je vais quand même les mettre au placard d’ici peu, une paire de chaussures fatigué ça sert plus à grand-chose…. Mais alors la question du remplacement se pose ???

Je cours en ASICS Trabucos depuis 6 ans maintenant…. C’est une paire de chaussures hyper confortable mais très typé trail : rigide et lourde… comme là je suis passé en mode « triathlon » je pense que ce type de chaussure est un peu trop typé pour moi actuellement….

Mais… (y’a toujours un « mais »)

… je suis inscrit sur deux « petites balades » dans les 6 prochains mois : SainteLyon et Eco-Trail de Paris. Deux courses un poil typé trail quand-même non ?

….hmmmm…. que faire… ce weekend je vais aller tourner un peu dans mon magasin préféré pour voir l’offre et cogiter un peu.

…. Ma femme me dit que je devrais peut-être avoir plusieurs paires pour ne pas habituer mon pied à l’une ou l’autre ???? Je vais peut-être l’écouter pour une fois…. Ou bien faire qu’à ma tête comme d’hab ??? 

Brin d'humour: Article de Emmanuelle Pratviel dans Sport et Vie


Mesdames, votre mari est sportif d'endurance, triathlète par exemple, et vous ne le comprenez pas toujours. Ses réactions vous étonnent, ses raisonnements vous semblent dépourvus de tout bon sens et ses caprices déclenchent chez vous des crises d'hystérie.

C'est NORMAL !

Le triathlète n'est pas un homme comme les autres, d'abord parce qu'il a choisi ce sport, ensuite parce que ce sport a aggravé son cas.

Messieurs, votre petite amie, votre épouse triathlète a un comportement étrange, vous ne la comprenez plus.

C'est NORMAL ! Les hommes n'ont jamais rien compris aux femmes.

Mademoiselle, monsieur, vous venez de rencontrer un ou une triathlète amateur et vous songez déjà au "plus si affinités" ? Autant vous mettre au parfum tout de suite, avant de vous engager pour la vie. En effet, chacun d'entre nous a dans l'esprit l'image rêvée du sportif triathlète : fendant l'écume ou la bise, il nage, pédale et cavale, fringant, infatigable. Il s'agit du triathlète vu à la télé, professionnel, bronzé, les pectoraux surdimensionnés. Celui-là ne nous intéresse pas car il est rare de le croiser. Voyons plutôt le triathlète amateur, le vulgus triathleticus, celui que vous rencontrez dans la rue ou dans le canapé de votre salon.

Mademoiselle, monsieur, vous possédez ou posséderez bientôt un triathlète à la maison : les lignes qui suivent vous concernent. Cherchons donc à mieux comprendre nos amis les sportifs, pour la gloire de la science et la paix des ménages. Et puisque nous sommes condamné(e)s à les subir toute l'année, étudions la variété de leurs comportements au fil des mois et des saisons.

Au sortir de la période de récupération
(voir les mois "octobre, novembre, décembre"), le triathlète vit une période psychologiquement difficile, et ce à deux points de vue.

Il lui faut tout d'abord se remotiver. A une époque peu propice aux longues et champêtres randonnées cyclistes, sortir le vélo du garage demande un effort incalculable. Le bonnet est de mise au sortir de la piscine, et les orteils rendus frileux par les soirées au coin du feu n'apprécient guère les pistes gelées, fussent-elles en tartan. Mais foin de tout cela. Ce que le triathlète appelle "difficulté à s'y remettre" s'appelle paresse ou flemme chez le commun des mortels. Votre cossard de triathlète n'est pas plus malade que le fainéant ordinaire. Et il va malgré tout "s'y remettre".

La seconde difficulté du mois de janvier est plus intéressante du point de vue de la psychologie triathlétique. Le sportif, qui depuis octobre est au repos, a récupéré ses oligo-éléments, acides aminés, sels minéraux et autres microscopiques agents de la forme que l'on trouve dans les sauces au beurre, les frites, les éclairs au chocolat et les boissons ferrugineuses. Il a aussi récupéré quelques plis, il a la peau épaisse, quand ce n'est pas le bidon proéminent. Noël et le jour de l'an n'ont pas arrangé les choses. Dédouané par la "récup" et la perspective de perdre au prochain entraînement ses grammes surnuméraires, notre athlète a bâfré sans complexes.

Au premier entraînement de course à pied c'est le drame. Notre sportif se traîne, il sombre dans le désespoir. Le spleen le saisit, il déprime en feuilletant Triathlète magazine et ses hordes de sportifs affûtés, à la joue creuse et à la cuisse légère.

Commence alors pour toute la famille une période difficile. La chasse aux lipides est ouverte, le triathlète est au régime. Les pâtes à rien refont leur apparition midi et soir, les yaourts écrémés et le fromage blanc à 0% encombrent le frigo. Subitement, la fonction "dépense énergétique" du cardio-fréquencemètre reprend toute sa valeur. Comme le triathlète amateur est un humain, c'est dur, très dur. Déçu par ses performances, il ne peut même plus manger pour se consoler.

La famille apitoyée se cache pour continuer de se goinfrer en paix : il faut bien finir les chocolats de Noël.

Février

Quelques grammes de muscles ont remplacé quelques kilos de graisse, notre triathlète a meilleur moral. Il voit avec joie les séances s'allonger, les performances s'améliorer. Il a ressorti son home-trainer et il empuantit joyeusement la maison les jours de blizzard. C'est bon pour la cadence de pédalage. C'est beau l'entraînement scientifique. Notre grassouillet frileux est redevenu un triathlète dans l'âme. Il note scrupuleusement sur son cahier d'entraînement les kilomètres parcourus, les temps, les rythmes. Il recopie les temps des triathlons courus, il compare les temps, il compte les compètes depuis l'année dernière et depuis ses débuts dans le triathlon. Il faut le laisser faire, il est un peu maniaque. Dans la foulée, il prépare les pages correspondant aux mois à venir, il note les compétitions auxquelles il prévoit de participer, les objectifs club... Il rêve et soudain il panique. Trois mois ! Il ne reste que trois mois avant le retour des beaux jours et des hostilités. Et le voilà qui remplit son cahier avec hargne, qui exhume les plaquettes et les pull boys, qui allonge les sorties vélo au mépris des déjeuners dominicaux, qui court de nuit, oublieux des chiens et des exhibitionnistes.

A la maison, c'est pâtes complètes, riz complet, semoule complète et malheur à qui jette l'eau de cuisson à l'égout.

La forme revenue, notre triathlète amateur recommence à lécher sérieusement les vitrines. Les cadres pendus chez les marchands de cycles l'attirent comme des aimants. Et ne parlons pas des roues. Le danger pour le budget familial n'est cependant pas encore patent. Notre athlète n'est pas encore au mieux de sa forme et, n'étant qu'un amateur, il sait qu'une bouée de moins fait gagner plus de secondes qu'un cadre ou des roues dernier cri. Il se contentera donc, dans la plupart des cas, d'une petite révision de sa monture. N'empêche, il rêve.

Mars

L'échéance approche. Le mois prochain, les premières compétitions commencent. Des petites, pour se faire les jambes. L'entraînement devient frénétique, tout devient prétexte à préparation. Certains vont au travail en courant, faisant croire à leur épouse qu'ils font des économies de carburant, d'autres promènent leurs enfants dans des charrettes attelées à leur vélo. On en voit même qui exigent de faire les courses au supermarché. Ils font ainsi d'une pierre deux coups : ils courent en poussant le caddie de plus en plus chargé (effort gradué) et ils choisissent la nourriture (y compris les coûteuses barres énergétiques planquées dès le retour au foyer). Les gosses ont perdu tout espoir de voir émerger des cabas leurs précieuses barres Kinder.

Au sein des clubs, les discussions vont bon train : les meilleurs "produits de l'effort" à croquer ou à téter, les nouveaux équipements spécial triathlon, les dernières promos chez Décathlon. Les tuyaux s'échangent après l'entraînement sur le parking de la piscine. Les triathlètes, eux aussi, ont leurs réunions Tuperware. L'émulation commence à poindre : "Machin était en forme aujourd'hui", "Truc est resté à l'abri à vélo hier, il couve quelque chose", "Bidule a salement progressé en natation cet hiver" entend-on à la maison. Il s'agit de savoir qui sera un "fer de lance" du club cette saison. Mais rien n'est dit, il reste les blessures.

Ah, les blessures, vaste sujet. Pour le commun des mortels, une blessure est un trou dans la chair, avec du sang, des croûtes, voire de l'os en miettes. Chez les triathlètes, les blessures sont généralement invisibles (sauf quand ils râpent la chaussée avec leur fesses en se laissant choir de leur vélo). Les blessures des triathlètes s'appellent déchirures musculaires, élongations, claquages, ou pire, tendinites. Rien de bien grave, en somme. On les appelle blessures quand même par référence aux blessures de l'âme. Eh oui, les triathlètes ont une âme, fragile de surcroît.

Mars est la meilleure période pour tous ces redoutables accidents. Rescapé des agapes de Noël, fringant au retour des entraînements, ambitieux, sûr de lui, notre athlète a enfin (presque) domestiqué ce corps récalcitrant qui lui ruinait le moral il y a deux mois. Il feuillette son cahier d'entraînement, voit arriver les épreuves avec plaisir et songe de plus en plus à s'offrir la nouvelle monture de ses rêves. Tout est possible!

Et là, trahison! Ca commence par une petite douleur qui inquiète sans plus, mais qui s'incruste. Le kiné dit qu'il faut lever le pied, on s'autorise donc une petite semaine de repos en se disant que ça va passer et qu'une petite récup n'est pas mauvaise de toute façon. Mais ça ne passe pas. De médecin en kiné, de kiné en médecin du sport, de médecin du sport en radiologue, de radiologue en podologue, le trou de la sécu se creuse inexorablement et le moral de notre sportif avec. Dans le cahier d'entraînement, les épreuves les plus proches sont rayées et un rageur "blessé" s'inscrit à la place. Il faut bien justifier ses manques.

A la maison c'est l'enfer. Le régime a repris de plus belle: il ne faut pas gâcher les dernières chances de compètes, ruiner les objectifs plus lointains en attrapant une bedaine. Privé de sa dose, notre sportif tourne en rond, fait des bonds dans son lit, se lève la nuit, écrit des âneries, fait des mots croisés, cherche la scène de ménage... Il voit ses efforts réduits à néant, ses objectifs soudain inaccessibles. On le plaindrait presque s'il n'était pas si casse-pieds.

Les copains du club progressent, il régresse, la "saison" est presque fichue. Si le mal ne cède pas, la dépression le guette. Il faut planquer tous les numéros de Triathlète, le laisser manger comme il veut (puisqu'il est obligatoirement casse-pieds, autant qu'il reste joli à regarder), le sortir chez des amis non sportifs à qui l'on aura précédemment fait la leçon (ne pas demander où en est l'entraînement), lui offrir un tour du potier ou un manuel de jardinage, en profiter pour mettre l'appartement en travaux, ne pas lui proposer de monter au grenier tout le matériel qui ne sert plus à rien en ce moment et qui encombre le couloir. Bref, il faut l'occuper et l'empêcher à tout prix de courir ou de monter sur son vélo pour voir si "ça fait toujours mal".

Si le mal cède, on peut aborder le mois d'avril avec le sourire.

Avril

Notre sportif n'est pas encore au top mais n'a pas besoin de l'être. L'eau est encore trop froide pour les triathlons, il s'agit de se mettre en jambes lors des premiers duathlons.

La première compète est cruciale pour le moral. Réussie, elle laisse présager une bonne saison. Les triathlètes du club s'observent, reluquent les nouveaux vélos, goûtent la dernière potion à la mode et entrent leurs temps dans leurs montres spéciales triathlon (enfin, pour ceux qui ne sont pas trop émus pour manipuler correctement les boutons.)

S'il fait beau, ces dames (ou ces messieurs) viennent encourager et admirer leur sportif perso et ses camarades. C'est l'occasion de voir passer en trombe et à vélo celui qu'on voit passer en trombe, mais sans vélo, à la maison. S'il fait très beau, les enfants sont de la partie. Dressés depuis leur plus jeune âge à hurler : "Allez, vas-y papa, tu vas y arriver, bravo papa!" et autres niaiseries, ils font la fierté du sportif qui n'a donc pas besoin de gagner.

Chacun se positionne au sein du club, veut savoir qui est meilleur que lui et dans quelle discipline, qui attaque fort au début et qui craque sur la fin. Au lieu de papoter paisiblement, ces dames sont contraintes de tenir chrono. "Tu es 75ème" ne suffit pas. Il faut dire: "Tu es 75ème à 5 minutes derrière Machin qui est 64ème, qui a doublé Truc au premier tour et qui suit Bidule, 39ème à 15 minutes". Tout ça en deux dixièmes de seconde si le chéri n'est pas trop fatigué. Dur.

Après l'épreuve, le réconfort. Pendant que les courageux sportifs devisent en se gorgeant de coca et de fruits secs, les conjoints chantent des cantiques pour que les résultats tombent vite et qu'on-puisse-rentrer-la-marmaille-il-y-a-école-demain.

Retour au foyer et au sacro-saint cahier d'entraînement. Notre athlète fait cracher sa montre et note scrupuleusement ses temps, pour pouvoir comparer avec ceux de l'année dernière. Son journal intime renseigné, il feuillette les pages suivantes, rêve aux prochaines compètes, avale un plat de pâtes et va au lit. Bien sûr, il n'a pas oublié de remplir la panière de linge salle ni de jeter dans l'armoire le magnifique T-shirt gagné à l'épreuve qui vient grossir la pile de ceux des triathlons passés.

Le bénéfice de la première épreuve est certain. Notre athlète a en général mieux réussi qu'il ne le pensait. Le voilà donc motivé pour progresser encore et il s'entraîne de plus belle.

Mai

Les premiers triathlons commencent, il est temps de se jeter au lac. Les combis refont leur apparition et pendent au-dessus des baignoires. Voici revenu le temps des contorsions et de la virile entraide qui permet de remonter les fermetures éclair. Voici revenu le temps des choses sérieuses (en attendant celui des cerises).

Le vrai spectacle commence, celui des parcs à vélo. Nos athlètes attendent fiévreusement l'ouverture de l'arène. En attendant, ils patientent au pied des véhicules, versent d'épouvantables mixtures dans leurs bidons, malaxent et collent sur leurs cadres des barres à l'arôme figue ou amande au mépris des plus élémentaires règles de l'hygiène, se font parfois goûter leurs potions magiques (on tient peut-être là l'explication des subites gastro qui frappent les coureurs en pleine compétition?). Ils examinent leurs vélos, manipulent les dérailleurs, se donnent des conseils de réglage, essayent les dits réglages, mais surtout, ils MATENT. Oh, pas les fesses de la rare triathlète essayant son vélo. Non, ils matent les vélos des autres. Ils commentent: "Cannondale a fait un malheur avec ce modèle - Ils ont vendu surtout des rouges, avec l'équipement Record carbone et visserie en titane. - Regarde tous ces Look d'enfer - Je me suis tâté pour en prendre un, ils étaient abordables - Oui mais l'équipement est bas de gamme ! - Et le poids? Tu l'as soupesé celui là ? - Et blablabla... - Regardez, un VTC! Il va quand même pas courir avec ça ?!" Il y a deux sortes de types qui ont un moche vélo : ceux du club et les autres. Ceux du club ont un mérite fou de pédaler avec ça, les autres n'espèrent tout de même pas finir la course, les plaisantins.

Enfin, le parc est ouvert. Des hordes de sportifs se précipitent, poussant le vélo, traînant des sacs énormes. Il reste bien une heure avant le départ mais ce n'est pas de trop.

Pour les spectateurs, c'est le parc d'attraction. Il y a ceux qui n'ont pas encore épinglé leur dossard, ceux qui ont oublié leurs épingles à nourrice (la bleusaille), ceux qui pour la vingtième fois se demandent comment ils ont fait la dernière fois pour accrocher leur pancarte sur leur cadre, ceux qui oublient leurs chaussures de vélo dans la voiture (les étourdis). Il y a ceux qui se concentrent, assis la tête dans les mains et ceux qui s'installent comme à l'hôtel. Ceux-là en sont encore à étaler leur petite serviette au pied de leur chaise, à ranger leurs chaussures de vélo dans le sens de la marche, à côté de la serviette et leurs chaussures de course à pied de l'autre côté du vélo. Il y a les méfiants qui groupent tout sous la chaise et les débonnaires qui s'étalent sur l'emplacement des autres. Mais surtout il y a les bavards. Loin de l'oreille goguenarde du conjoint, on raconte la dernière épreuve, celle où l'on a cru voir son voisin d'emplacement, histoire d'engager la conversation. On raconte le lac, froid encore pour la saison, le parcours vélo, sélectif, la course à pied en deux boucles-pour-le-public-c'est-nettement-mieux. On embraye sur les courses de l'an dernier, sur celles qu'on fera dans les mois à venir, où l'on se retrouvera peut-être. On joue au modeste: n'oublions pas que le voisin de parc à vélo est aussi un adversaire qu'il faut inquiéter sans trop, et que les potes de club écoutent. Les pires puants faux modestes portent le T-shirt finisher du triathlon de Nice, ou mieux, celui d'Embrun. Comme s'ils en avaient des douzaines dans leurs placards, des T-shirt finisher, et qu'ils avaient pris celui là par hasard ! Ceux là sont aussi, souvent, de vrais prétentieux à fuir.

H moins 20 minutes. Cette fois le public est à la fête. Derrière les barrières, il est vraiment au zoo. En effervescence, nos athlètes tentent de s'introduire dans leurs combis. Malgré les zip, les scratches et les régimes, c'est dur. Ils se tartinent à la vaseline puis partent pieds nus, se dandinant comme des canards sur les cailloux, le haut de la combi pendouillant sur les genoux : direction le plan d'eau où il faudra encore attendre dix bonnes minutes avant le départ, le temps de faire reculer les ambitieux et ceux qui aimeraient bien échapper aux gnons en fuyant le gros du peloton.

Heure H. Le troupeau est parti. Après le départ, plus question de retrouver son triathlète dans le banc de thons qui fonce vers l'arrivée. Seul le meilleur, (le premier) et le plus mauvais (qui brasse péniblement à la queue) ont la chance d'être reconnus et soutenus par le public.

A l'arrivée, la gymnastique recommence. Maladroits, nos sportifs tentent à la fois de retrouver la pesanteur du plancher des vaches et de s'extirper de leur collante combinaison avant l'entrée du parc. Cela donne lieu à de comiques contorsions que le public, occupé à compter les candidats à la sortie de l'eau ou à les photographier, ne relève pas la plupart du temps.

Le public posté aux abords du parc a lui aussi l'occasion de rigoler un coup. Certains nageurs arrivent la combi sur le bras. Ils sautent dans leurs chaussures, avalent en courant une cochonnerie énergétique et finiront de sécher sur le vélo. D'autres, désincarcérés ou pas de leur combinaison, s'asseyent tranquillement sur leur petite chaise, s'essuient les pieds, enfilent des chaussettes, ajustent leurs chaussures, se lèvent, replient leur serviette, la rangent dans le sac, en sortent une autre pour la transition vélo-course à pied, ferment le sac, plient leur combi, la stockent dans un sac en plastique, mastiquent calmement une ration de survie, chaussent leurs lunettes et partent enfin. C'est à se demander pourquoi ils ont couru en sortant de l'eau.

Le cinéma se répète à la transition suivante. Le public encourage. Ces dames, pas dégoûtées applaudissent leurs sportifs titubant, suant, bavant l'eau des ravitaillement.

L'arrivée, enfin. Mais personne ne songe à rentrer. On attend les temps (même si on les a déjà dans la montre), les camarades encore en course, la remise des prix.

Au retour, les conversations deviennent intéressantes. Chacun est désormais positionné dans le club, les équipes longue distance se forment. Chacun compare ses temps intermédiaires avec ceux des autres, raconte combien il a doublé de concurrents à vélo (et sur le nombre, combien avaient des roues profilées ou à bâtons). Chacun fait ses comptes : "Machin m'a doublé à vélo mais je l'ai repassé à pied, Truc n'est plus qu'à deux minutes derrière moi en natation, j'ai vu Bidule marcher dans les côtes, je le croyais plus en forme". Quand l'ambiance va, tout va.

L'équipe soutient aussi le pauvre malchanceux contraint à l'abandon, sur panne mécanique ou pire, sur malaise. Voilà notre athlète rangeant tristement son matériel, trouvant encore le courage d'attendre et de soutenir les autres, ruminant son échec et ses conséquences pour l'équipe, se disant qu'il a fait sa dernière course, rongeant une barre énergétique pour ne pas se ronger les ongles devant tout le monde.

Que dire ? Que faire pour l'aider ? Rien. S'il a trop mauvaise mine, le traîner vers le camion de la Croix rouge. Et c'est tout. L'expérience a montré que le mordu reprend toujours le chemin de la compète, il ne déprimera donc que jusqu'au prochain triathlon.

Juin , Juillet, Août, Septembre

La saison bat son plein. Le triathlète devient l'homme invisible : la semaine à l'entraînement et le week-end en course. Même les vacances y passent. Le vélo est de la partie, le matériel encombre le coffre : plutôt abandonner le chien qu'oublier un sac de sport. Le site des vacances est lui aussi choisi avec circonspection : pas trop loin si possible d'une ou deux petites épreuves pour se maintenir en forme et garder la motivation. C'est que les longues distances approchent.

Les triathlètes appellent indifféremment les moyens et les longs triathlons des "longues distances". On se demande bien pourquoi. Si l'on considère que les courts sont appelés "distance olympique" pour faire moins petit joueur, on a une idée de la réponse.

En tout cas, c'est le long, le vrai, qui fait le surhomme, l'Ironman (ou le débile, ou le maso) aux yeux des foules. Ce sont les coureurs de longue distance qui font l'élite.

Les longues distances sont rares et donnent lieu à de grands voyages. Le trajet fait dans la même voiture, le séjour passé dans le même hôtel permettent à nos athlètes de renforcer leur saine et franche camaraderie. Rien ne vaut la nouille partagée au petit matin, ni la pasta partie de la veille au soir. En plus d'y ingérer son stock d'hydrates de carbone, on s'y observe: "Regarde celui là comme il est affûté ! Les joues ! T'as vu ses joues comme elles sont creuses ?" Si d'aventure le gus se lève pour aller réclamer du rabe de pâtes, tous les regards tombent sur ses mollets musclés, rasés de près et si possible bronzés. "Il a dû en bouffer des côtes. Tu crois qu'il est dopé?"

L'affûtage et le doping sont les deux mamelles des discussions pré longue distance. Post aussi d'ailleurs, quand on a maté les mollets du vainqueur.

Les longues distances sont aussi l'occasion de conforter l'esprit d'équipe. N'ayant pratiquement aucune chance de gagner, la plupart des triathlètes misent sur le classement par équipe pour monter sur le podium. Une fois choisis les membres du club qui formeront l'équipe, la compétition entre eux disparaît officiellement (officieusement, chacun veut faire "un temps", et parfois un temps qui marquera les annales du club). L'entraide joue donc à plein. On se refile des tuyaux, des boyaux, on se remonte le moral, on s'encourage, on rassure les anxieux. On va même jusqu'à se prêter des roues, c'est dire.

Dans la course, c'est encore l'équipe qui soutient l'effort individuel. Ses membres ont perdu le droit d'abandonner. Ne pas finir un triathlon, c'est dur. Mais couler le groupe à cause d'une minable défaillance personnelle, c'est insurmontable. Plus encore que la famille ou l'ambition, l'équipe est l'aiguillon qui maintient le triathlète en selle.

Il ne faut cependant pas minimiser le rôle de la famille. Le triathlète qui part en compétition disparaît pour un bon bout de temps du logis. Tôt levé (pâtes matinales oblige), tôt parti (les dossards se retirent une éternité à l'avance), tard rentré, quand ce n'est pas rentré du tout (distance oblige), l'absent abandonne le foyer plus longtemps qu'un V.R.P., mais ne ramène qu'un T-shirt. Si au soir du retour, au lieu de rentrer content du week-end, du parcours ou de l'ambiance, il tire la tronche en râlant sur l'organisation, la météo, les bouchons ou pire, sur les crevaisons, le drafting ou l'éventuel abandon, il se fait MASSACRER par bobonne qui ne s'est pas tapé les gnards tout le week-end pour entendre des jérémiades. L'épouse qui, au contraire, console son chéri déçu a de bonnes intentions, mais elle ne l'incite guère au progrès et elle se fait manger le week-end sur le dos.

Entre l'esprit d'équipe et la pression familiale, le coureur de longue distance n'a plus le choix : il doit finir. Quitte à se gaver de barres énergétiques et à prendre des kilos au lieu d'en perdre. Quitte à pousser le vélo dans les côtes ou à marcher même dans les descentes. Quitte à arriver dernier. La ténacité des Ironman a des ressorts que l'amour du sport ignore.

Octobre, Novembre, Décembre

La période de récupération est enfin arrivée. Les rêves de grosses bouffes ou, pire, de grignotage intense, vont pouvoir se concrétiser sans remords. Face au kilo de Léonidas, ce n'est pas la goinfrerie qui parle, c'est le corps qui appelle. Notre athlète, qu'on a cru accro à l'exercice physique intense, devient brutalement sédentaire. Il va à la piscine pour bavarder, stationne longuement assis sur le bord du bassin en faisant des petits battements avec les pieds, sort le VTT pour se donner bonne conscience et ne court plus parce qu'il faut laisser les tendons se reposer (en réalité parce qu'il fait trop froid). Il se remplume et devient débonnaire, voire bedonnant. L'approche de Noël l'attire irrésistiblement vers les magasins de cycles. C'est le moment de lui parler de la taxe d'habitation, de la vignette auto et du père Noël des enfants. Avec un peu de chance, on s'en tirera avec un nouveau jeu de pédalier.

Il faut profiter de ces mois calmes où notre athlète n'en est plus un, reste à la maison sans se dire qu'il devrait être ailleurs et ne salit plus qu'un t-shirt par jour. Un quart de l'année, ce n'est pas si mal. Pour un peu, on le lui offrirait, ce fameux Cannondale rouge de moins de sept kilos.

CR Tri Fun Events….


Pour la 4ème année de suite je participe au Tri Fun Events… Cette année c’est la première fois que je porte les couleurs d’un club de tri, je me devais de l’honorer. Chose faite…. Je fini en 1:45:59... 23ème scratch sur 197 au départ (18ème des Seniors Hommes).

Je rentres dans l'eau prêt à en découdre entre hommes, le départ est donné par un cri de guerre de l'organisation. Deux boucles de 200m avec une double sortie à l'australienne dans une eau sombre mais sans mauvais gout.... S'en suit un parcours VTT presque plat, sans trop de surprises et sans vrai technicité... tant pis... Du coup j'ai même pu faire du drafting sur le chemin de halage... Le parcours CAP le long du lac était lui assez glissant avec des petits coup de culs mais rien de bien méchant. Au final je suis heureux de ma perf car je fini dans le top 10%

Si je décompose mes temps j'arrive à:
- Natation: 00:13:37 / 45ème place
- Vélo: 01:10:41 / 25ème place
- CAP: 00:21:41 / 28ème place
J'arrive très facilement à voir la marge de progression qu'il me reste en natation.... Le 10ème au scratch a fini avec les mêmes temps que moi en VTT et en CAP mais est sorti de l'eau en 11 minutes.... comme quoi... pfff...

De la passion à l'addiction - Dr Chabannes

Bon... si vous avez une heure devant vous et que le sujet de l'addiction au sport est quelque-chose qui vous intéresse alors regardez cette vidéo:

De la passion à l'addiction - Dr Chabannes par UltraTrailMontBlanc

5 jours de vert... Et je suis un homme heureux & en forme !

Depuis 5 jours je suis en mode purge et un des aspects les plus difficile c'est "quoi commander au restaurant"... Y'a pire non ? Je réalise que dans ma zone de confort je n'ai pas vraiment access aux plats végétariens... Encore moins vegan... Alors je me fait des petits plats sympa a la maison, ce soir lentilles verts tièdes en salade !

Cote sport je suis en mode léger mais j'ai quand-meme une séance tout les jours (même deux vendredi dernier...). Alors le rythme est moindre mais personne ne peux m'en vouloir hein ??? J'ai le Tri Fun Events dimanche prochain, je prévois déjà la belle soirée pâtes vendredi et samedi soir !!!

A la base j'avais prévu de faire 7 jours (jusqu'à mardi soir) mais je risque de continuer un peu plus pour le fun... Ma seule contrainte c'est une sortie entre potes le 22 sept... Alors d'ici la ???
- Sent on the move from my blackberry device -

7 jours de purge….


 Au détour d’une lecture sur facebook, je suis passé par le post de Shariar Attaie, un ancien camarade de classe féru de sport et d'hygiène de vie. Voici son post: "Vegan month starts today. no animals, no weights. just run, yoga and swim. Buddhist monk style!!!"

Depuis quelques mois je remarque que la viande me fait moins rêver.... je reste un bon carnivore mais depuis quelques temps j'ai tendance à regarder le poisson plus sérieusement qu'avant. Je réalise aussi que la bonne vielle salade est un plat qui m'attire de plus en plus.... alors rassurez-vous je ne suis pas devenu un bobo parisien a bouffer du tofu et à boire du jus d'herbe mais je réfléchi beaucoup sur l'importance que je porte a la viande dans mon alimentation.

Pour aller plus loin j'ai lu pas mal d'articles sur l'alimentation du sportif et y'à un thème qui ressort régulièrement: la semaine de jeune.... c'est hyper intéressant mais pas forcément mon truc...
J'opte donc pour une semaine "Vegan" a base de légumes et fruits principalement. Depuis ce matin (7 sept.-11) et jusqu'à mardi 13 Sept je vais m'efforcer d'exclure les éléments suivants de mon régime: viande, poisson, poulet, produits laitiers, pain, alcool.
Je continue bien sur la même charge sportive, par contre pas de sortie longues et/ou de courses pour cette petite période... rendez-vous ici cette semaine pour savoir comment va la vie !

Résultats Tri de Chantilly... c'est mieux !

Etre dans une eau à 18° à 8h du matin c’est pas toujours fun… surtout quand elle a une bonne odeur d’œufs pourris…. C’est peut-être pour ça que j’ai fait une tel progression a la natation…. D’un autre coté vu le superbe cadre on a du mal a vraiment se plaindre….
Je sors 88ème de l’eau en 29 minutes pour 1500m. Pour moi c’est plus qu’une perf c’est un exploit ! D’ailleurs, je tiens à remercier « napalm » pour son coaching précieux a la piscine le mercredi le midi…. Je fais une transition mauvaise (5 minutes pour sortir de l’eau, enlever la combi, s’habiller et partir en vélo c’est BEAUCOUP trop long…. Les premiers mettent moitié moins de temps…). Quand je pars en vélo je sens tout de suite que j’ai les cannes pour mettre en valeur mon vélo/avion de chasse…. 32,55km/h sur 40kms, la aussi j’ai des sensations au top…. Je gagne 22 places rien qu’ici… Après en course a pieds je comprends pas trop mais même si je cours bien (14,17km/h de moyenne) je me fait déposer par un petit paquet de monde, comme quoi le trail et le tri c’est pas la même chose du tout….
 
Verdict : bonne perf pour moi mais je dois optimiser tout pour gagner quelques petites minutes par-ci par-là. Je sens que j’ai 2:25 dans les pattes assez facilement…. un petit passage par le Nanterre Tri me fera du bien je pense.....

Tri de Paris: 2h36... Pas si mal que ça...

Voici ma recette pour cette petite sortie fort sympathique:

Tu fais 1600 mètres de natation dans le Seine en 35 minutes (étonnamment propre... Je redécouvre ma ville fétiche, je vais même voir dans quel mesure je peux refaire ce petit jeu en solo...), puis 38 kms de vélo dans les Bois de Boulogne en 1h06 (faut les trouver les kms la dedans... chapeau l'orga pour les relances !) et puis tu enchaîne avec 10 kms de CAP autour du Trocadero en 45 mins (mais c'est que ca monte le troca !)... Le tout saupoudré de environ 10mins de transition au total. Le résultat c'est 2h36 de bonheur, frais tout le long, j'ai pu faire des accélérations sur les dernières portions de toutes les disciplines: bref j'ai la pêche !!!!

Verdict: comme a chaque fois je ressort d'un tri en me disant que c'est une épreuve complète et franchement sympathique. Bon, on est loin du coté amicale et familiale du trail et de l'ultra mais c'est pas pour autant qu'il faut fermer la porte non ???

Nouvel objectif en vu ???? Je vais passer un peu de temps dans les semaines a venir a regarder de plus prêt les ironmans moi....
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Tri-Time !

Dossard 2850, Triathlon de Paris... Demain sera le verdict !
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Préparation tri... Suite: SimAlti

Bon... Ok... C'est zarb... Mais j'ai fait d'autres choses zarb avant et c'est parfois positif !
Me voilà inscrit chez SimAlti, simulateur d'altitude. Le principe est simple: tu t'allonge et tu met le masque, la machine de fait "monter" en altitude par la variation des paramètres de l'air que tu respire... Et oui: zarb...
L'intérêt c'est de faire travailler tes globules rouges pour qu'elles puissent mieux te faire marcher lors d'épreuves d'effort d'endurance...
J'ai mis la photo pour vous faire rigoler...
Lors de la diag j'avais fait le mont blanc 6 semaines avant ett j'étais revenu au top alors la je cherche a faire la même chose.
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La préparation du triathlon de paris continu….

Comme je considère être un peu faible sur cette discipline je me suis organisé un petit tri a moi tout seul ce weekend :
  • 1500m nage dans la piscine Keller
  • 40kms route sur les quais de seine
  • 10kms CAP autour de chez moi

Voici le déroulement de mon épreuve test :
  • Natation : RV à 9h devant la piscine Keller, ça commence mal j’ai oublié mon cadenas donc impossible de attacher mon vélo… par pitié le maitre-nageur m’offre une petite place dans un local technique. C’est parfait pour moi car j’ai la possibilité de préparer mon vélo comme le jour J : casque prêt, lunettes ouvertes, chaussures dans les cale-pieds, etc…. Je plonge dans la 50m et c’est parti pour 15 A/R…. J’alterne la brasse et le crawl pour finir très correctement en 36 min. Pour moi c’est une perf… alors bien sur je peux optimiser avec un peu plus de crawl mais bon… je trouve mon rythme brasse pas si mauvais que ça quand je compare aux autres nageurs de la piscine… la transition vélo n’est pas optimum car y’a deux étages à descendre + un casier a retrouver, etc… mais bon…
  • Vélo : je passe tout de suite en mode moulinette, j’ai besoin d’oxygéner mes muscles et qu’ils s’habituent à leur nouvelle activité, au bout de 4 kms je suis stable à 30-31km/h, on est loin du pleton de tête mais c’est une vitesse honorable. Au bout de 20kms j’ai gagné facilement 3km/h de moyenne et j’arrive à relancer en cote… j’ai presque l’impression d’être en forme. Je pense à m’hydrater régulièrement (petite réflexion à moi-même : lors de la cours le jour J faut avoir des gels a dispo….). Je fini au bout de 40kms en 1h15 sans rafting et avec les feus…
  • CAP : Je laisse mon vélo dans ma cour, je mets mes chaussures de CAP et zoup-la-la…. Oh dis-donc c’est difficile de courir…. Oh dis-donc que je suis vieux…. Le premier kilomètre est difficile, j’ai l’impression de courir comme un cowboy, le deuxième est pas beaucoup mieux mais bon…. Au bout de cinq me revoilà dans une gestuelle confortable comme j’ai l’habitude, ou disons plus proche de ma « normale »… J’ai l’impression d’avoir un rythme lent même si je passe des coureurs sur les quais de seine, je reste sur mon parcours plat le longs des quais même si je sais que le jour J c’est un parcours bien plus « sélectif »…

Verdict : je valide l’épreuve…. 2h37 pour le tout… et une bonne raison de le refaire dimanche prochain pour optimiser les choses un peu…

Beau vélo blanc...

Et oui, j'ai eu quelques questions sur mon beau ktm a pneus blancs... Le voici en détail...
Merci a Boris de Nogent BIke !
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VTT: J-1 / Auvergne

Nous voilà au départ de chatel-guyon pour 60kms de VTT... On a tous le sourire, ont est frais, on a la pêche... D'ici ce soir on serra un peu plus mort...
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Pollux - 4092m - En photo !

Objectif atteint ! Le Mont Pollux dans le massif du mont rose... 4092m... Le premier 4000 de la saison !

Jour 1: MAM quand tu nous tiens...

Le premiere jour de notre week-end de 3 jours a débuté sous les nuages et la pluie... Pas très sympa... On a quand-meme pris la benne pour l'aiguille du midi: au programme travail de crevasse et petite sortie a 3800m -> quelle superbe surprise quand arrivé la haut on a été agréablement surpris par un soleil de radieux. Notre plan fut donc mis a exécution:
- Face Nord de la Pointe Lachenal
- arrête des cosmique
J'avais d'ailleurs oublié de mettre de la crème solaire et patati patata je me suis fait brûlé le visage... Avec des cloques au nez, au front et au pomettes... Un peu comme dans la pub Ovomaltine:

Vraiment pas très glamour...
Mais c'est pas ça le plus grave: j'ai eu un coup extrême de MAM: extrême fatigue, nausées et vomissements... Vraiment pas cool a près de 4000 mètres de haut... Une fois en bas j'ai longuement parlé au doc du sport et son verdict a été assez clair: mais pourquoi quites tu le planché des vaches mon ami ??? D'après lui j'ai pas grand chose a faire la haut... Et bien sur j'ai ete poli et j'ai dit merci mais après j'ai fait comme bon me semble... Vous êtes surpris ?
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Journée de merde ???

7 heures de route sous la pluie, une très courte nuit pour arriver en bas de l'aiguille du midi et réaliser:
1) Que la 1ere benne est a 9h...
2) Que c'est complètement bouché
3) Que la web-cam a l'aiguille montre que c'est bouché la-haut
Bref... Je crois que ca va être du petit joueur aujourd'hui... On y va quand-meme mais ???
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Préparation triathlon de Paris -> je suis un touriste….

Dans 1 mois je prends le départ du Tri de Paris… pourquoi cette course ? pourquoi pas ? l’idée de nager dans la seine au pieds des plus beau monuments de Paris ne vous fait pas rêver vous ? et faire 40 kms de vélo dans l’ouest parisien non plus ??? Ben moi si ! de plus je la fait avec les gars de mon club d’athlé et une amie de Londres, on vise pas une place bien sur juste la participation et un moment de fun en plein été…. (je vais passer pour un vrai geek avec mon bronzage t-shirt moi…).

Coté préparation c’est un peu la fête…. Quand l’idéal c’est de nager 2/3 fois par semaine moi je suis plutôt en mode 2/3 fois par mois…. Et encore… mon vélo de route n’a pas vu le goudron depuis… euh… euh… disons depuis longtemps…. Bien sur après pour la portion course à pied je suis ok… quoique, sur une distance courte de 9kms on va rigoler, encore plus avec mes grosses chaussures de trail quand tous les vrai triathlètes prennent des chaussures ou chaque gramme est optimisé à mort…. Bref vous l’avez compris je le fait en touriste….

Alors bien sûr avec la date qui arrive à grands pas je vais être un peu plus assidu avec la piscine pour essayer flotter un peu mieux mais pour le vélo c’est mort -> je suis absent tous les weekends d’ici la…. Pffff….

Never Give Up.....

Depuis quelques jours je cours... je cours même avec plaisir.... la forme est la, ou plutôt la forme reviens... j'en suis même a refaire des plans sur les comètes et a prévoir des courses digne d'interet... dans cette esprit voici un petit extrait de Rocky qui résume bien ma pensé aujourd'hui:

Le retour des belles sorties....

Depuis le 1er Janvier mon "record" de distance a mon rythme était de 14 kms... et encore le rythme en question était un rythme des petits jours.... hors ce midi j'ai fait ma première sortie de 17,6km a près de 12 kms: du pur bonheur ! 17,6 kms a parler avec mon collègue David, un beau parcours mi-urbain, mi vallonné que je vous laisse découvrir ici:
http://www.mapmyrun.com/routes/view/23617432

Depuis le début de la semaine (en trois jours de CAP) j'en suis a plus de 42kms... alors bien sur y'a mieux et bien sur c'est pas assez mais quand je pense qu'il y'à 1 mois j'arrivais pas a faire 10kms a mon rythme sans souffrir.... j'ai la banane rien qu'à écrire ces quelques lignes !

Retour progressif au sport en tous genres…

Bon, après 8 semaines d’arrêt presque total j’ai eu le feu vert du Doc vendredi dernier pour reprendre. Ma première réaction fut de confirmer auprès de ma copine Lea notre sortie de 22kms le samedi matin, en effet elle était de passage à Paris et voulais un lièvre pour cavaler. Cette sortie fut un test pour voir à quel point j’étais en bonne ou mauvaise forme… Verdict ? pas trop mal, j’ai fait les 22 a 11kmh sans trop de séquelles l’après-midi. Je réalise que j’ai pas trop perdu même si c’est évident que j’ai une grosse marge de progression…
Le Doc a longuement insisté sur la reprise varié du sport, je suis donc passé commander un rameur chez tools-fitness et un maillot de bain chez Décathlon… et oui, après des années de CAP-CAP-CAP je dois passer au grand bazar… pfff….. D’un autre coté j’aime bien l’idée de ramer chez moi, en préparation pour un défi un jour peut-être ??? Et comme je suis inscrit au tri de Paris le maillot est un peu une obligation non ?

Pour reprendre sereinement j’ai pris du repos Dimanche, toujours sans séquelles et Lundi j’ai fait ma première sortie : 12kms de bonheur, pas de fatigue, sensations au top même si je manque de légèreté dans ma foulée…
Mardi sortie de 10kms avec une collègue, allure plutôt lente (même si j’avais l’impression de piétiner un peu) mais c’était pour être au top pour ma reprise du squash prévu le lendemain…
Mercredi squash avec mon pote Oliv que j’ai gagné 3-2…. Imaginez un peu la banane que j’avais de l’avoir battu après 8 semaines sans jouer !
Jeudi repos pour ne pas me faire engluer par le Duke qui me surveille comme du lait sur le feu….
Aujourd’hui pour célébrer cette reprise j’ai ressorti mon vélo pour venir au travail, avec le beau temps c’est tout simplement splendide !

Et la suite pour demain et l’avenir ??? J’en sais rien… je ne vois pas plus loin qu’a 2/3 semaines mais une chose est sûre : 8 semaines à tourner en rond a cogiter c’est pas le genre de délire que j’ai envie de refaire…