Montee en charge / preparation lybian challenge

Il reste environ 150 jours avant mon départ pour la lybian challenge. D'ici la je dois atteindre un niveau de forme suffisant pour pouvoir courir 200kms dans le désert. Alors bien sur quoi que soit la préparation et quoi que soit la forme on sera tous des loques a l'arrive. Le but de la préparation n'est pas de finir frais mais plutôt de finir moins cassé et peut-être un peu plus rapidement (beaucoup moins important).
Je me suis fait un planning "au pif" (c'est toujours mon meilleur allié): je dois d'ici le 30 décembre: pouvoir faire deux sorties de 40kms a moins de 24h d'écart et pouvoir faire une sortie de 70kms sans trop souffrir. Pour atteindre ce niveau de forme c'est assez simple: il faut courir, encore et toujours, et faire du vélo pour se construire la caisse sans trop fatiguer les articulations. Cette semaine j'ai fait un total de 70km en course a pieds. Il serait raisonnable de ne plus descendre en dessous de cette distance d'ici fin décembre (sauf gros coup de fatigue bien sur !). Je pense même que d'ici mi novembre il faudra pouvoir atteindre les 100kms par semaine pour bien faire les choses...
Alors je sais déjà quelques remarques que je vais recevoir mais rassurez vous, pour la diag j'ai fait pareille et cela m'a bien réussi (pour la trans'aq j'étais en mode touriste et voilà la catastrophe !).
Bref, je pense que je vais bien dormir les quelques semaines/mois a venir...
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Courir dans un club d’athlé… why not ?

Depuis hier je suis membre du Nanterre Athlétique Club (NAC). Pendant très longtemps j’étais contre l’idée, une certaine volonté de rester indépendant, de me dire que la course à pieds n’est pas un sport de groupe et qu’il faut s’entrainer seul. Pour moi un club d’athlé ce n’est pas fun, y’a que des gens sérieux qui pensent qu’a faire des tours de pistes…. pour moi le club d’athlé c’est un peu le truc ou j’irais jamais… Bref pas pour moi…

Alors pourquoi ce changement vous vous demandez ? J’ai découvert le NAC a travers mon kiné (et surtout ami) Remi. Il soigne quelques petits bobos des coureurs du club. Un dimanche il m’a proposé de venir courir avec eux au bois de Boulogne. J’y suis allé par amitié pour Remi, un peu a reculons… Me voilà avec une douzaine de gars, tout milieu sociaux, tous âges et tout niveau. Nous sommes partis pour 14kms. Des le début j’ai compris qu’il y avait ici une certaine amitié autour du sport, une certaine vision que quand tu cours tout le monde est pareille, qu’il suffit de mettre un pied devant l’autre et d’avancer….

Très agréablement surpris par cette rencontre je me suis promis d’aller voir au stade un soir. Il ne faut pas mourir idiot. Je suis passé un soir après le travail, sans ma tenu, juste pour papoter. Je suis rentré dans le vestiaire et je me suis tout de suite senti inclus. Personne me connaissait mais tout le monde avait un mot gentil et un sourire, une réel ouverture d’esprit, la même que l’autre jour au bois… décidément ce club est sympa !

J’ai pris la décision de revenir la semaine d’après pour courir un peu avec eux. J’ai rencontré Abdel, le coach du NAC… Un vrai homme politique, il connait tout le monde sur le stade et visiblement tout le monde l’aime bien. C’est typiquement le genre de coach que j’aime : il laisse rien passer, il te pousse, il t’en demande toujours plus… bref t’en bave mais t’es heureux en fin de séance.

Au NAC j’ai retrouvé l’esprit simple de la course à pieds, ce même esprit que tu retrouves sur le trail. Maintenant je suis fière d’être membre d’un club…

Pourquoi des crampes ?

Toujours dans la meme logique de l'importance de l'eau dans la course a pieds, je suis tombé par hasard sur une explication tres simple de la crampe sur le site de "L'EcoTrail de Paris":

Voici une conséquence antipathique due à une mauvaise hydratation : la crampe.

La contraction musculaire est activée par un jeu de polarisation et dépolarisation de la membrane de la cellule musculaire. Un changement de nature des électrolytes (notamment une baisse du taux de sodium et de potassium dans le liquide plasmatique) dans les milieux extracellulaires, résultat d’une sudation importante, a une incidence sur cette polarisation membranaire.

Ces perturbations hydro-électrolytiques et leurs répercussions sur les jonctions neuromusculaires provoquent une contraction permanente du muscle : la crampe, phénomène bien connu par le coureur déshydraté. Mais d’autres troubles de nature musculo-tendineuse peuvent apparaître lorsque l’équilibre hydrique est altéré : douleurs chroniques, tendinites, claquages, entorses, voir contusions. Ces conséquences de la déshydratation supposent, comme nous le savons déjà, de boire davantage en course que dans notre vie quotidienne. Il est reconnu que cette « hyperhydratation » favorise l’activité anabolique (l’anabolisme étant la phase du métabolisme consistant en la transformation des substances nutritives en tissu vivant). Ainsi, l’augmentation du secteur intracellulaire, en particulier musculaire, améliore les réponses métaboliques. L’effet anabolisant de l’hyperhydratation s’accompagne d’une stimulation de la protéosynthèse (synthèse des protéines) et de la glycogénèse (formation du glucose dans l’organisme, qui sera ensuite notre combustible principal) et réduit aussi la protéolyse (destruction des protéines, donc des muscles). La déshydratation cellulaire produit des effets diamétralement opposés.

Merci au site http://www.traildeparis.com/ pour ce super extrait.